En 1882, la Ville décide de créer un service pour s'occuper de la gestion de ses immeubles, solution qui a l'avantage de rassembler en une seule main la gestion du patrimoine immobilier de la Ville. M. Moïse Trimolet est engagé sous le titre de "Percepteur des loyers et redevances" pour diriger le nouveau "Bureau des loyers et redevances". La création de ce Bureau permet d'inverser la tendance à la diminution des revenus issus de la fortune immobilière de la Ville.
Au cours de son existence, ce service gagne ou perd, en fonction des aléas de la vie administrative, la gestion de diverses affaires telles que les kiosques, abris, places devant les cafés, buanderies municipales, travaux sur la voie public, salles de réunions, toilettes publiques, fermages, etc. A cela s'ajoute la gestion d'immeubles issus de divers legs ou institutions liées à la Ville, confiant la gestion de leur fortune immobilière au service. Parmi ces institutions, on trouve la CAP et la fondation HLM, mais aussi des fondations due à des legs divers tels que les fondations Diday, Revillod et Galland.
En 1908, M. Antoine Hornung prend la tête du service. A son décès, en 1921, le Bureau des loyers et redevances traverse une période difficile. En effet, le poste de "Percepteur des loyers et redevances" n'est pas repourvu. En outre, à partir de septembre 1921, le service ne conserve plus que les "perceptions" alors que le reste de ses attributions (entretien, construction, autorisations pour travaux sur la voie publique...) est réparti entre les services des Travaux, des Bâtiments, de la Police municipale et de la Comptabilité générale. Toutefois, à partir de 1923, le Bureau se remet à fonctionner. M. Ernest Perrin, successeur de M. Hornung, apparaît de nouveau sous l'appellation de "Percepteur". Ce titre qui a semble-t-il été plusieurs fois supprimé et réintroduit depuis le début du siècle, disparaît définitivement dans les années vingt.
En 1936, M. Antoine Perret remplace M. Perrin à la tête du service, qui prendra le nom de "Service des loyers et redevances". A cette occasion, sa mission est revue puisque ses attributions sont à nouveau réduites, mais cette fois définitivement consacrées à la perception. Le service voit néanmoins son volume d'activité s'agrandir à nouveau dans les années suivantes, alors que le nombre d'immeubles gérés ne cesse d'augmenter (environ 250 immeubles en 1959 et plus de 400 à la fin des années septante).
En 1985, le Service des loyers et redevances devient la Gérance immobilière municipale, abrégée en GIM. Dès l'année suivante, de nouvelles pratiques de locations sont inaugurée avec la réalisation des premiers contrats de confiance. Formée de trois unités : locations, gérances et logistiques, la mission de la GIM comprend la gestion du patrimoine immobilier locatif de la Ville, la gestion des droits de superficie, en tant que propriétaire des terrains, ainsi que la gestion des fermages et des salles de réunions.
Dans les années nonante, un processus de réorganisation - débuté en 1995 et poursuivi dans les années suivantes - amène à la restructuration du service en 2000. Celui-ci est réparti en unité "Relations clientèles" (Ex unité location), une unité "Gérance" et une unité "Comptabilité et finances" (séparation de la logistique et de l'ancien groupe comptabilité).